- par JMR
- Oct 21, 2023
Le 5 décembre 1984, dix militants kanak indépendantistes étaient lâchement assassinés dans une embuscade à Wan'yaat, près de Hienghène.
Ce massacre odieux, perpétré par des colons racistes, reste une plaie béante dans l'histoire de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie.
Depuis l'invasion française de 1853, le peuple kanak subit une colonisation brutale :
Malgré les promesses de Mitterrand, l'État français continue sa politique coloniale dans les années 1980, attisant les tensions.
Le soir du 5 décembre 1984, 17 militants kanak rentrant d'une réunion politique tombent dans un guet-apens meurtrier.
Dix d'entre eux sont froidement abattus, dont deux frères de Jean-Marie Tjibaou.
La tribu de Tiendanite perd la moitié de ses hommes dans ce carnage.
Malgré les aveux des assassins, la "justice" française les acquitte honteusement en 1987.
Ce verdict scandaleux démontre que la vie des Kanak ne vaut rien aux yeux du système colonial. Comme le dénonce Jean-Marie Tjibaou : "On peut abattre les Kanak comme des chiens".
Malgré la répression, le peuple kanak poursuit son combat légitime pour la liberté. Le massacre de Hienghène reste un symbole de la résistance anticoloniale. Chaque année, les Kanak honorent la mémoire des "papas" assassinés à Wan'yaat.
Les récents référendums truqués n'ont pas éteint la flamme de l'indépendance. Le peuple kanak exige toujours :
Le massacre de Hienghène nous rappelle l'urgence de décoloniser la Kanaky-Nouvelle-Calédonie.
Seule l'indépendance totale permettra d'instaurer une véritable justice et de panser les plaies du passé colonial.